A soixante-cinq ans, Douglas Kennedy est sans doute l’un des auteurs américains les plus prolifiques. Ses livres intenses plongent le lecteur dans des thrillers psychologiques captivants !
Né le 1er janvier 1955, à New York dans le quartier aisé de l’Upper West Side, Douglas Kennedy débute sa vie professionnelle comme régisseur dans des théâtres de Broadway. En mars 1977, il décide de passer quelques semaines chez des amis à Dublin. Ce voyage sera un tournant décisif dans sa vie. Il rejoint le “National Theatre of Ireland” où il exercera comme administrateur. Pendant ces cinq années, Kennedy commence à écrire et vend ses premières pièces radiophoniques. Au cours de l’été 1983, il démissionne pour se consacrer entièrement à l’écriture. Pour subvenir à ses besoins, Kennedy travaille comme journaliste freelance, notamment pour les grands journaux irlandais.
Après l’échec de sa première pièce de théâtre, Kennedy part pour Londres en mars 1988. Il publie cette année-là un récit de voyage (Au-delà des pyramides). En 1994, son premier roman (Piège nuptial) paraît. Son second roman (L’homme qui voulait vivre sa vie) lui ouvrira les portes d’un immense succès international.
Les livres de Douglas Kennedy questionnent la société américaine
Auteur populaire, Douglas Kennedy vit aujourd’hui entre Londres, Paris, Berlin et Wiscasset. Ses romans questionnent la société américaine en posant un regard sociologique sur des évènements historiques. Avec une analyse fine, il décrit subtilement des personnages, hommes ou femmes, qui connaissent de nombreux déboires, mais finissent par se révéler de leur chute.
L’homme qui voulait vivre sa vie – 1997
Comment une vie peut-elle basculer en un instant et changer du tout au tout ? Ben Bradford a tout pour être heureux : un poste important, une vaste maison, une femme élégante, un bébé. Pourtant à ses yeux, rien n’est moins sûr. De son rêve d’enfant – être photographe – il ne reste plus rien. Premier succès critique et commercial, le livre a été traduit en vingt-deux langues.
La poursuite du bonheur – 2002
Grande histoire d’amour tragique situé dans le New York d’après-guerre et du McCarthisme, “The Pursuit of Happiness” est une histoire de loyautés partagées, de choix moraux décisifs et de rouages aléatoires du destin. Douglas Kennedy nous livre ici un roman ambitieux dans lequel, à travers d’inoubliables portraits de femmes, résonnent les thèmes qui lui sont chers : la quête inlassable du bonheur, la responsabilité individuelle, la trahison.
Quitter le monde – 2009
Le soir de son treizième anniversaire, lors d’une énième dispute entre ses parents, Jane Howard annonce qu’elle ne se mariera jamais et n’aura jamais d’enfants. Mais sommes-nous maîtres de notre destinée ? “Leaving the World”, en dit long sur les dilemmes auxquels nous sommes confrontés en essayant de nous frayer un chemin à travers tout ce que le destin jette sur notre chemin.
Cinq jours – 2013
Peut-on jamais réinventer sa vie ? Deux inconnus qui pendant cinq jours se découvrent, se confient et vivent une formidable histoire d’amour, aussi passionnelle que fugace. Tendre et amer, ce roman est une subtile réflexion sur la vie adulte, la solitude, l’amour et la mort, qui retrace le destin de personnages figés dans une vie qu’ils se sont imposée.
La symphonie du hasard – 2017
“Toutes les familles sont des sociétés secrètes.” À New York, dans un bureau, Alice, éditrice, lit un manuscrit. Une œuvre qui la trouble et qui va la replonger dans son passé et celui de sa famille. Dans le bouillonnement social, culturel et politique des sixties-seventies, de New York à Dublin, en passant par l’Amérique latine, cette magistrale saga dévoile le poids des secrets de famille.