Dès la fin des années 60, San Francisco a mis en place un programme ambitieux visant à réduire, à utiliser ou recycler tous les déchets produits par l’agglomération. Proche du zéro déchet (Zero Waste), San Francisco est devenue une ville écologique.
Longtemps célèbre pour ses mythes cinématographiques, musicales, littéraires, ses luttes sociales et la beat génération, San Francisco, est désormais une ville écologique. Elle est reconnue pour sa politique de gestion des déchets, le Zero Waste. L’objectif affiché est de parvenir à 100% de déchets compostés recyclés d’ici 2020. A ce jour l’agglomération, a déjà atteint le taux extraordinaire de 85% de déchets recyclés, taux incluant les ordures ménagères et celles générés par les travaux publics et les entreprises.
San Francisco pionnière du Zero déchet
L’idée de Zero Waste est née en 2002, lorsque la ville a décidé de considérer que tout était transformable. La stratégie mise en place a alors consisté à rendre les choses à la fois facile et obligatoire.
Facile grâce aux recours de trois poubelles de couleurs différentes : une de couleur verte pour le compost, une bleue pour le recyclage et une troisième, noire, pour le reste. Chaque foyer est également équipé d’un petit container pour l’intérieur de la maison au contenu ensuite vidé dans de grandes poubelles de couleurs correspondantes. Obligatoire car les gens peuvent avoir une amende de 100 dollars s’ils ne recyclent ou ne compostent pas correctement.
Dans la pratique, la ville mise davantage sur l’incitation financière. Le ramassage des ordures étant facturé au poids, et moins vous compostez, plus votre facture sera salée.
Au bout de la chaîne, tous les déchets sont traités et transformés en compost de grande qualité revendu aux agriculteurs locaux par la coopérative Recology. Créée en 1921, cette coopérative est à la source de cette démarche qui aura permis également de générer de nombreux emplois.
Désormais de nombreuses villes suivent de près l’expérience de San Francisco comme Seattle et Minneapolis.