A 75 ans, Maceo Parker, légende du funk, n’a pas fini de nous faire danser. Nouvel album, nouvelle tournée, le funky man pose ses valises à La Cigale ce mercredi 31 octobre pour un concert exceptionnel !
Né à Kinston, en Caroline du Nord le 14 février 1943, Maceo Parker grandit dans une famille de musiciens. Ses parents chantent dans une chorale d’église et ses deux frères, Melvin et Kellis, jouent de la batterie et du trombone. Maceo, lui, choisira le saxophone à huit ans. Grâce à leur oncle Bobby, leader du groupe Blue Notes, les trois frères montent leur propre groupe et se produisent dans les nights-clubs.
En 1964, Maceo et Melvin sont étudiants à l’Université en Caroline du Nord, lorsque James Brown repère Melvin. Celui-ci, rapidement engagé par l’artiste, réussit à le convaincre d’engager son frère. Pendant près de vingt ans, Maceo va jouer aux côtés de Brown et devient l’un des piliers incontournables du groupe. Son style a permis de définir l’empreinte funk du Godfather.
Enchaînants les rencontres, il joue avec le tromboniste Fred Wesley et le saxophoniste Pee Wee Ellis avec qui il fonde le groupe “Maceo Parker and The All Kings Men”. Une opportunité pour lui d’enregistrer deux albums : Doing their own thing en 1970 et Funky Music Machine en 1975.
Maceo Parker définit souvent sa musique par ” 2 % de jazz et 98 % de funk”
En 1977, il collabore avec Georges Clinton, traversant les différentes périodes psychédéliques de “Funkadelic” et “Parliament”.
Son empreinte musicale, Maceo Parker la déploiera en 1990 avec son premier album solo Roots revisited. Le succès sera immédiat. L’album occupera ainsi pendant dix semaines, la première place au classement du Billboard Magazine.
Le saxophoniste renouvelle toujours son genre. Corey Parker, son fils, participe pour des albums plus rap avec Funk Overload, Dial Maceo, Made by Maceo ou School’s In sortit en 2005. Il rejoindra aussi le groupe de Prince en 2000, et participera à ses tournées.
Sur son dernier album, It’s all about love, le premier depuis 12 ans, le saxophoniste délivre un message plein d’espoir : « Nous pourrions tous utiliser bien plus d’amour dans le monde, c’est pourquoi je voulais un album qui manifeste cette nécessité. »
Grand ambassadeur du funk, Maceo Parker définit souvent sa musique par ” 2 % de jazz et 98 % de funk.” Pour l’artiste, le funk, “c’est la musique que j’ai toujours écoutée et aimée. C’est la musique de la fête et de danse, c’est la musique de la joie.”
MACEO PARKER – IT’S ALL ABOUT LOVE
2 MARS 2018 / LABEL : LEOPARD