Il suffit parfois d’une mélodie pour qu’un musicien nous transporte ailleurs. Dès les premières notes, le compositeur Mark Eliyahu nous amène dans son univers. La musicalité de ce virtuose du kamanche ne laisse pas indifférent. Roads, son troisième album, transcende les frontières et les différences culturelles.
Artiste reconnu, Mark Eliyahu fusionne les sons d’Orient et d’Occident à l’aide de son kamanche vieux de 150 ans ; instruments anciens et musique électronique résonnent ensemble avec harmonie. Une liberté de création qui invite à un profond voyage sonore.
Un voyage sonore
Cette modernité dont fait preuve Eliyahu s’appuie sur une riche expérience. Né dans une famille de musiciens au Daghestan, en Russie, l’artiste émigre en 1989 avec ses parents en Israël. Son père, Piris Eliyahu, célèbre joueur de Tar, lui transmet la passion et la joie d’apprendre. A l’âge de 16 ans, Mark Eliyahu parcourt l’Europe pour approfondir son apprentissage musical auprès de divers maîtres. Cette quête le mènera jusqu’en Azerbaïdjan, vers la vibration singulière du kamanche qu’il définit comme la voix de son âme. Vièle à pique millénaire, le kamanche est un élément majeur de la musique classique et folklorique d’Azerbaïdjan et d’Iran.
L’esprit du Moyent-Orient et des Balkans
De retour en Israël après plusieurs années de formation, Mark Eliyahu met en œuvre plusieurs projets musicaux. Ses compositions mélodieuses font ressentir l’esprit, les larmes et la joie du Moyen-Orient et des Balkans, convoquent nos sentiments les plus intimes. La musique, dit-il, “essaye d’apaiser nos aspirations, nos craintes, nos douleurs et nos pertes. D’une certaine manière, toutes les émotions que nous n’arrivons pas à révéler s’animent avec la musique”.
1 commentaire
Cette musique transporte nos pensées dans la joie la lumière
le mélange des sons donnent un profond bien -être.