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giacometti, tradition, avant-garde
  • Culture

Giacometti, entre tradition et avant-garde

  • Florence Bertrand
  • 9 octobre 2018
  • 2 minutes de lecture

L’exposition “Giacometti – entre tradition et avant-garde” est à retrouver jusqu’au 20 janvier 2019 au musée Maillol. Rendus célèbre par ses sculptures filiformes, les 50 œuvres d’Alberto Giacometti sont ainsi mises en regard avec près de 25 œuvres d’artistes majeurs tels que Rodin, Bourdelle, Maillol et Brancusi.

Alberto Giacometti est né à Borgonovo, dans le canton des Grisons, en Suisse, le 10 octobre 1901. Son père, Giovanni Giacometti, lui-même peintre, encourage le jeune homme dans cette voie. Il peint ses premières œuvres dans le domicile familial, essentiellement des portraits des membres de sa famille. Puis, il poursuit ses études à l’école des Beaux-Arts de Genève et part le 9 janvier 1922 pour Paris où il fréquente l’atelier d’Antoine Bourdelle.

En 1927, il emménage avec son frère dans son “antre”, rue Hippolyte-Maindron dans le quartier de Montparnasse, et séjourne alternativement entre l’atelier de son père et le leur. Cette même année, l’artiste expose ses premières œuvres au salon des Tuileries.

Il adhère ensuite au mouvement surréaliste mené par André Breton mais rompt avec celui-ci en 1935. Période pendant laquelle il puise dans les arts primitifs, avec des figures plates et épurées proches de l’abstraction, comme la Femme qui marche, et où il créera des figures humaines géométrisées, se rapprochant des cubistes.

Giacometti : “Voir, comprendre le monde, le ressentir intensément et ouvrir notre capacité à explorer”

Lors de la seconde Guerre Mondiale, il s’expatrie à Genève en 1941. Sans atelier, Giacometti réalise des sculptures miniatures pouvant entrer dans des boîtes d’allumettes. De retour à Paris en 1945,  il épouse Annette Arm quatre ans plus tard. Il recherche dès lors « l’essentiel » dans ses œuvres et enlève tout le superflu de ses sculptures. Giacometti obtient ainsi une certaine renommée lui permettant d’exposer ses sculptures à la Tate Gallery de Londres.

En 1962, l’artiste remporte le grand prix de sculpture de la Biennale de Venise. Il meurt le 11 janvier 1966, à la suite d’un cancer, à l’hôpital de Coire en Suisse.

“Voir, comprendre le monde, le ressentir intensément et ouvrir notre capacité à explorer”. Tels étaient les mots de l’artiste, décrivant et définissant son élan créateur.

Photo : Alberto Giacometti – Beyond Bronze
Kunsthaus Zürich, Switzerland © Succession Alberto Giacometti (Fondation Giacometti + ADAGP) Paris October 28, 2016 – January 15, 2017

GIACOMETTI, ENTRE TRADITION ET AVANT-GARDE

Musée Maillol – Fondation Dina Vierny 61 rue de Grenelle 75007 Paris

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Florence Bertrand

Florence Bertrand est documentaliste.

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