Trois ans après Sonho Real, Flavia Coelho revient sur scène avec son quatrième album DNA (ADN en français). La chanteuse brésilienne offre douze titres aux influences bossa, reggae, afro-caribéenne, pop et hip-hop portés par des sonorités modernes .
Voyageuse infatigable, Flavia Coelho a parcouru tous les chemins du monde. Depuis les morros de Rio de Janeiro aux rues pavés de Paris, sa musique est faite de cette alchimie. Chant sensuel, flow énergique, la chanteuse cosmopolite brille par son hybridité musicale et par des mélodies aussi entraînantes que rythmiques.
Ce dernier disque aborde plus frontalement les questions sociétales et politiques. Avec l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro qui a provoqué chez elle un immense choc, l’écriture de l’album a pris un virage plus revendicatif mais pleine d’espoir. La compositrice évoque la stigmatisation des minorités sexuelles comme dans “Nosso Amor”. Le titre hip-hop “Cidade Perdida” parle de la corruption qui gangrène les gouvernements et ses effets néfastes sur la vie des gens. Avec “No Baile” elle célèbre ces chargés de famille qui, après avoir travaillé toute une vie, s’offrent une seconde jeunesse. Ou encore, avec “Billy Django” elle invente un sauveur imaginaire.
Album au répertoire conscient et porteur d’espoir, Flavia Coehlo raconte merveilleusement la richesse du métissage et du partage. “L’important est de continuer à vivre” exprimait t’elle à l‘AFP.
FLAVIA COELHO – DNA
18 OCTOBRE 2018 / LABEL [PIAS]