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willy ronis, photographe humaniste
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Willy Ronis : un photographe humaniste

  • Florence Bertrand
  • 8 août 2018
  • 2 minutes de lecture

L’exposition «Willy Ronis par Willy Ronis » est à retrouver jusqu’au 29 septembre au Pavillon Carré de Baudouin. L’occasion de découvrir les 590 clichés de ce photographe humaniste.

Ce sont les rues de Belleville et de Ménilmontant, les clichés emblématiques du monde ouvrier, ou encore les autoportraits, qui ont fait de Willy Ronis un photographe clé profondément attaché à capter l’essentiel de la vie quotidienne des gens. Né en 1910 à Paris, il est l’une des plus grandes figures de cette photographie dite «humaniste». Cette rétrospective s’appuie sur son «testament photographique» constitué de six albums qu’il considère comme l’essentiel de son travail.

Belleville, Menilmontant : un Paris modeste et fraternel

“Belleville Ménilmontant a été une belle aventure. Cela n’a pas été l’aboutissement d’une volonté clairement exprimée dans ma tête. Cela a été un coup de foudre…” En  1947, il découvre ses quartiers et ruelles décriés et  ignorés des Parisiens. A l’époque, “on n’osait pas s’approcher de Ménilmontant, c’était le quartier des Apaches”. Pour lui, en revanche, ce sera une révélation.

Avec ses clichés, Ronis décrit une vie sociale simple et modeste, d’une grande solidarité, s’arrêtant dans les bistrots et les ateliers à la rencontre de personnages sans prétention mais riches d’humanité. Un témoignage unique sur un Paris aujourd’hui disparu, empreint d’une douceur de vivre insouciante en dépit de la misère qui transparaît dans de nombreuses images.

Le monde ouvrier

Avec l’arrivée du Front populaire, la créativité de Ronis est débordante. Il photographie avec frénésie les défilés syndicaux, les meetings géants du Vélodrome d’Hiver et le défilé du 14 juillet. Après-guerre, il couvre de nombreux conflits sociaux comme les grèves à la SNECMA (1947), chez les mineurs de Saint-Etienne (1948) ou encore chez Renault (1950).

Témoignage de sa solidarité avec ces luttes ouvrières, ces images sont faites non pour émouvoir mais pour faire connaître. Les conflits ne sont pas les seules sources d’intérêt du photographe. Le monde ouvrier le passionne, et, au-delà, l’industrie elle-même – forges, filatures, docks – sans pour autant oublier les artisans ou les agriculteurs.

Un photographe humaniste

Fin observateur du monde qui l’entoure, ses photos dressent une sorte de portrait à la fois intimiste et profond de la société et de l’époque. Elles constituent un immense voyage dans le temps, qui donne à voir, à comprendre et à aimer les gens dans l’ordinaire de leur vie. Plaçant ainsi l’homme au centre de son œuvre, en posant sur lui un regard optimiste et bienveillant, Willy Ronis ne néglige pas pour autant de rendre compte de la dureté de l’époque. Ces nombreuses images sur le monde du travail et les luttes ouvrières reflètent de cette réalité.

Photo : © Willy Ronis, Les amoureux de la Bastille, Paris, 1957

WILLY RONIS PAR WILLY RONIS

Pavillon Carré de Baudouin – 121 rue de Ménilmontant, Paris 20e.

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Florence Bertrand

Florence Bertrand est documentaliste.

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